Au cœur de la sobriété énergétique et écologique, une nouvelle problématique se pose et elle touche de près l’écologie numérique. Les palmiers numériques de l’industrie 4.0, ces start-ups qui façonnent le monde d’aujourd’hui, ont elles aussi leur lot de reproches. Leur impact écologique, souvent négligé, mérite en effet d’être souligné.
L’empreinte carbone des start-ups numériques
L’économie numérique, synonyme de progrès et d’innovation, cache une réalité bien sombre. Le numérique a un coût, et pas des moindres. Les serveurs, le stockage des données, les infrastructures, chaque aspect a un impact non négligeable.
Pour se rendre compte de ces chiffres, il suffit de savoir que l’industrie numérique est responsable de 3,7% des émissions de gaz à effet de serre à l’échelle mondiale, soit autant que le secteur de l’aviation civile. On pourrait donc dire que chaque clic a un coût carboné.
Les mesures mises en place par certaines start-ups pour limiter leur impact
Face à ce constat, il est nécessaire de prendre des mesures pour que l’économie numérique puisse aussi s’inscrire dans une dynamique durable. Certaines start-ups ont déjà saisi l’importance de cette question et ont commencé à mettre en œuvre des mesures pour réduire leur impact.
Par exemple, au lieu de construire de nouvelles infrastructures, elles peuvent choisir de se tourner vers le cloud, qui permet de mutualiser les ressources. Elles peuvent aussi se tourner vers des fournisseurs d’énergie verte ou encore optimiser la consommation d’énergie de leurs serveurs.
Comment les start-ups peuvent-elles être les leaders de la transition écologique dans le domaine entrepreneurial
Il est evident que les start-ups, grâce à leur flexibilité et leur agilité, ont un rôle primordial à jouer dans la transition vers une économie plus verte. Elles sont les mieux placées pour développer des solutions innovantes pour réduire l’empreinte écologique de l’économie numérique.
Elles pourraient, par exemple, mettre en place des systèmes de refroidissement innovants pour leurs serveurs ou des solutions pour l’optimisation de l’énergie consommée par le numérique. Elles pourraient aussi développer des logiciels moins gourmands en énergie et en ressources.
Nous devons cependant être vigilants. Les start-ups ne sont pas une panacée. Il est important de se rappeler que la transition vers une économie plus verte nécessite un effort collectif et que chaque acteur doit faire sa part.
La transition écologique est une réalité incontournable. Les start-ups ont leur rôle à jouer en étant précurseurs de changements profonds et en imposant une nouvelle façon de penser l’économie et le numérique de demain pour un futur plus vert.